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  • Photo du rédacteurBéatrice Bertieaux

Retourner, les yeux étincelants, là où le regard ne s'est pas encore posé.

Les rêves. Comme des bulles d’air qui s’échappent le long de la paroi lisse d’un verre, comme le reflet de l’eau qui danse dans les feuilles. Le rêve, puis l’espoir, puis le deuil, la nostalgie devient sarcophage et finit par s’installer avant même qu’une histoire s’écrive. L'inintelligible attend quelque part, d’abord dans le doute plein d’entrain, puis dans la certitude que le futur a déjà existé. Quand les nuits restent éveillées et que les jours s’endorment sous un soleil chiche, parce que c’est déjà trop tard, parce que, surtout, cela n’a jamais eu lieu. Le silence s'en vient, il dérobe tout, les pensées, les rêves, le chemin résolu qui mène à ces rêves échoués sur les mirages.

Alors un quelque part émergera des adieux, une plage parsemée d’empreintes qui se cherchent, des souvenirs et des délires, des amis pour danser sous la pluie et tout recommencera à trembler, la terre, la poésie, les chagrins, et même l'amour.




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