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Photo du rédacteurBéatrice Bertieaux

Tout va par trois

Dernière mise à jour : 3 nov. 2021

Au menu de ma semaine, trois livres.

Trois, parce que tout va par trois: le passé, le présent, le futur

La grande Triade

Les trois Cyclopes

Toi, moi, et les autres

Les Hespérides,

1,2,3 piano

Le conscient, l’inconscient et le subconscient

Basilic, tomates et parmesan.


C’est une évidence, tout va par trois. Donc, trois livres au menu de ma semaine.

En entrée, un livre qui ne se réduit pas à son titre, et qui m’a fait apprécier quelques concepts de la psychologie adlérienne. Le titre du bouquin « Avoir le courage de ne pas être aimé », de Ichira Kishimi et Fumitake Koga. D’emblée, je n’ai qu’une envie, c’est d’être aimée, comme nous tous, pauvres terriens.


Là, n’est pas la question, ce serait trop simple à déballer. Le livre a les saveurs de pages qui collent langoureusement au palais et des réflexions gingembre.


Quand vient le sorbet citron vert, je me rafraichis la mémoire et j’accueille les gouts et les couleurs. Il est de toutes les histoires à raconter, des vérités qui nous appartiennent à nous seuls et ne sont accueillies que par ceux qui les partagent. Pourquoi choisissons-nous de débattre sur certains sujets plutôt que sur d’autres ?

Il est des sujets-rideaux. Des rideaux qu’il nous faut ouvrir pour faire passer la lumière. Nous sommes nombreux à être affamés. Nous souhaitons plus que tout découvrir d’autres paysages.


N’abandonnez pas votre rêve.


« Ah ! ha ! Enfin un vrai sourire de jeune personne. Bon, il se fait bien tard. Il est temps de se quitter pour être en forme demain matin. »

L’histoire, notre propre histoire est dans l’attente de l’aube qui précédera la nuit. On le sait. C’est comme ça. Il nous revient de sortir du lit et d’aérer les pièces.


En attendant le plat suivant, pourquoi ne pas faire escale pour reprendre son souffle, plier patiemment nos vêtements, remplir sa gourde d’eau fraîche, brasser d'un rire d'enfant le toit des maisons de nos compagnons de route.


Le temps d'un rosé glaçon, et je passe au deuxième livre. Il n'a pas fallu cinq pages pour que mes narines se retroussent de désirs et que les personnages me redonnent un peu de la pêche qu’il me manque. C'est de saison.

Une rencontre pepper. Des calories bonne santé en quelque sorte. Il s’agit de : « Le Bazar du zèbre à pois » de Raphaëlle Giordano. Pour l’heure, cet ouvrage m’est apparu telle une veilleuse dans ma nuit. Je la garde allumée, et je n’ai qu’une envie après sa lecture, c’est de voyager, de m’émerveiller, de m’entourer d’objets insolites, et d’avoir le courage de me lever et d’aimer.

« On ne fait pas aboutir les idées par l’opération du Saint-Esprit. »

Et si, tout était possible.


Même quand on est fatigué.


J’ai tourné la dernière page de ce Bazar avec un peu de nostalgie, je le relirai pour me fondre à nouveau dans son décor.


J’en suis au dessert. « La prophétie des abeilles », de Bernard Werber. Je ne peux pas trop en dire. Je n'en suis qu'à la quatrième cuillère. Mais moi qui suis un aficionado de l’hypnose, qui m'intéresse à l’histoire et les sciences en général, je me pourlèche les babines.


« Je crois que je ne suis pas arrivé au meilleur moment de cette réincarnation. »

Comme toujours lorsqu’on lit Werber, on décolle dès la première page.

Comme par hasard.

Comme au premier regard de celui qui nous révèle à notre propre mystère, à ce qui nous attend en sautant de branche en branche.


Qui sait à quel bout de mon fil rouge je me trouverai à la dernière page?







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