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  • Photo du rédacteurBéatrice Bertieaux

Ce que j’aurais voulu, je l’ignore, je ne sais cet encore.


Par hasard, qu'on me raconte des histoires.

Il est une énigme qui naît avec nous et que nous tentons d’élucider notre vie durant. Et s’il nous fallait décrire l’objet de cette quête, nous ne pourrions pas énoncer les mots sans les endommager. Le mystère ressemble à notre ombre qui n’est jamais tout à fait la même.

Nous ne savons pas toujours que faire de nos souffrances, nous tergiversons jusqu'à ce que le temps en fasse son affaire. Et pourtant dès que nous avons pu marcher, nous n’avons pas hésité une seconde à continuer l'aventure malgré les chutes. Et avant même de savoir ce qu’était l’amour, nous avons aimé.

J’ai manié les mots, les pensées, j’ai creusé dans la terre des sentiments. Et le mystère a perduré.

« On est écrivain quand on écrit. Le reste du temps, non : on est autre chose. » (R-L Desforêts)

Quand assise sur un banc, le vent se lève et les feuilles me recouvrent d’un manteau au col fiévreux, mes pieds s’enracinent dans la terre et je deviens cet arbre, cette île, cette maison où. Où tous les amis, les amoureux du monde s’enlaceraient et raconteraient leur vie : des pages et des pages d’hommes et de femmes réécrivant l'Histoire dans la caresse du vent. Le cœur apaisé, je lèverais mes branches au ciel, et je crierais mon plus beau poème. Et ce serait mon cadeau.


Une intonation, un parfum, un sourire, une larme peuvent changer la face du monde. Et c’est peut-être ça, le secret, un changement de point de vue; la tête à l’envers, les pieds fendant l'air, nous brancherions nos oreilles à la Terre, pour entendre son chant.

Entre frayeurs et silences, la langue mouline

Dans un amour de la vie inconsolable.

Jusqu'à ce que surgisse de l'ombre, une main.

Juste une main.






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