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  • Photo du rédacteurBéatrice Bertieaux

Les ancres de l’âme

Quand bien même le temps est à l’orage, que l’hiver bat son plein et que le printemps semble loin, l'espérance et la grâce, les ancres de nos âmes nous arriment.


Comme un papillon traîne derrière lui un parfum de liberté, la tendresse d’un sourire.


L’espérance dépose dans le cœur un trésor, ce pur don de la nature, l’Amour. Lorsque je suis triste, perdue dans un monde sans chaleur, je m'extirpe des ténèbres avec l'idée que nous sommes ici sur cette planète pour honorer la nature de la Terre, ainsi que notre nature profonde. Toutes les deux nous révèlent la beauté des fleurs, une étincelle, un je-ne-sais-quoi dans un regard, un geste ou un visage, la pureté d'un flocon de neige, d’une amitié, la magie d’une rencontre, la légèreté de quelques notes de musique sur un clavier, des aides, des soutiens, une solidarité à laquelle on ne s’attendait pas, et tant d’autres choses qui ne se voient qu’avec les yeux du cœur et ne se dévoilent parfois qu'au plus fort de la tempête.


Quand bien même la journée nous semble grise, longue, ennuagée, ou lorsque le ciel est bleu et lumineux, qu’une lune sublime a déposé son reflet dans l’eau, mais que l’on est seul ou seule à la contempler, seul derrière sa fenêtre,


La grâce est juste là, dans le creux du cou, là où tout frissonne.


La détresse revêt divers manteaux et parfois celui d'un voleur d’âme empoisonnant l’atmosphère de son souffle glacial. Quand l’âme pleure, toutes les fleurs se fanent, et aussi les rêves, mais nos âmes ont pris de l’avance, et elles nous font signe.


Le chemin est long, cahoteux, nous avons de la poussière plein les yeux, mais notre voyage se terminera dans des paysages riants.


Une clairière, là-bas dans la brume claire, un éclair de joie.




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