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Photo du rédacteurBéatrice Bertieaux

quand tout bascule . perdus dans la tourmente. la brume chante

Dernière mise à jour : 20 mars 2021

Quand tout bascule,

Ecrire, c’est dire, comme on hurle, comme on garde le silence, comme on doute, à mi-longueur entre la peur et la vie, un à-venir au présent quand il est bleus et bosses, quand il est larmes.

Nous voici, nous voilà. Nous ne sommes pas seulement une montagne. Nous ne sommes pas juste l’océan et tout ce qui vit.


Je suis un poème, je suis un tremblement,

Je suis ton frisson dans la brume matinale.


Ecrire le désespoir, écrire l’émerveillement, l’horreur ou l’enchantement, c’est comme écrire un air de je-t’aime. C’est oser vivre et mourir, humble et sobre, avec douceur et tendresse. Ça nous ramène à tout ce qui pleure, à tout ce qui rit. À la tête dans la galaxie, au cœur plein d’étoiles qui naissent et qui meurent, dans une bataille d’oreillers.

Enfin, je crois que c’est ça écrire. Un parfum de gomme au bout du crayon, entre le rêve et des nuits tristes, à quelques lettres de la marge, à quelques rues d’ici.

Écrire, c’est aimer grand comme ça.


Dire oui à son hypersensibilité n'est pas un acte isolé, mais le chemin de toute une vie. Fabrice Midal. Le silence est la source étrange des poèmes. Paul Valéry


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